C’est une excellente première question et j’adore votre appellation « médecine naturelle ». Je préfère ce terme plutôt que « médecine douce ». Car en effet, les méthodes dites douces ne le sont pas : elles ont des effets à la fois aussi forts et aussi rapides que des solutions « allopathiques », c’est-à-dire nos médicaments reproduit chimiquement.

Les tendances sont encore plus en évolution qu’avant le covid-19. Les Français se tournent de plus en plus vers les solutions saines et naturelles. Nous revenons ainsi à des pratiques de bon sens !

A noter que la phytothérapie a été remis au programme dans les écoles vétérinaires en France. Et encore plus récent, la phytothérapie est aussi reconnu par la médecine depuis 2020 !

Quelles sont les pathologies adaptées pour la médecine naturelles et celles qui ne le sont pas ?

En caricaturant la médecine allopathique (chimique) depuis environ 100 ans est de plus en plus forte pour les situations d’urgence et chirurgicale. Elle utilise ensuite principalement des anti-inflammatoires et antibiotiques chimiques. Pour la partie opération chirurgicale, en vérifiant que l’opération soit vraiment nécessaire, nos vétérinaires sont incontournables !

Pour la partie naturelle, depuis plus de 5000 ans les plantes couvrent quasi toutes les possibilités de traitement et bien plus, avec la notion du préventif hyper importante que la médecine classique nous a fait oublier…

Quelle est la grande différence entre chimique et naturel ?

L’organisme de votre animal reconnait les molécules chimiques de synthèse comme des ennemis (exogène). Il les considère comme des corps étrangers, donc à éliminer d’urgence. Leur puissance de concentration fait qu’ils vont agir en forçant en urgence une réaction. La chimie de synthèse va agir car très ciblé (souvent une ou deux molécules) et minutieusement dosé (ce pourquoi il faut être très précis dans les dosages). Ensuite le corps va se dépêcher à évacuer ces molécules. Pour le naturel, et notamment les plantes, qui peuvent contenir jusqu’à 150 molécules différentes, elles sont assimilées par l’organisme sans résistance, et seront évacuées de façon naturelle, car reconnu comme molécules « amies » ( endogène).

Quelles sont les avantages du naturel ?

Nous avons quatre avantages principaux avec le naturel. Son caractère endogène est indéniable comme expliqué précédemment. Mettons en relief qu’il n’y a pas de grande difficulté d’un point de vue dosage. Ainsi si vous utilisez une cuillère doseuse ou 0,5 ou 1,5 une fois, cela ne sera pas dramatique en soi. A ne surtout pas faire en allopathie !

Mais le point indéniable est l’absence d’effets secondaires. On parle de maladies iatrogènes pour une maladie causée par les médicaments et ayant aucun rapport avec la maladie initiale ! Cela n’existe pas pour la phytothérapie.

La synergie des effets est aussi une particularité incomprise. Ce n’est pas 1+1=2, mais =4 ou =5 en associant plusieurs plantes. En fait l’organisme va aller se servir en molécules bénéfiques dont il a besoin. La multitude des molécules de plantes et leurs interactions produisent cette synergie.

Qu’est-ce qui vous inquiète le plus en version médecine classique ?

C’est sans équivoque la partie antiparasitaire et vermifuge. Je pose souvent la question suivante : faite vous avaler à vos enfants la lotion anti poux ? « Oh dieu surtout pas, c’est rempli d’insecticide », j’obtiens en réponse. Et bien pourtant c’est ce que vous faites avec vos animaux ! Comment marche un antiparasitaire chimique ? Vous faites ingérer à votre animal des substances toxiques. Son organisme s’affole car il détecte que c’est dangereux, et il s’empresse de les évacuer, un des émonctoires étant la peau. Les toxiques évacués protègent des parasites externes. Pendant le même temps vous imaginez bien tous les organes également pollués : foie, intestins notamment…

C’est le même principe pour les vermifuges…Les vaccins sont également une problématique en France car beaucoup trop fréquent.

Quels usages en priorité pour le naturel ?

Tout organisme est capable initialement de se gérer, et lutter contre les bactéries, virus et autres problématiques. Néanmoins de nos jours la pollution externe et interne sont trop importante. Il faut donc éviter de se polluer, et aider leurs organes à se détoxifier. Cela passe par l’eau que l’on boit, l’air que l’on respire, les aliments ingérés, et les molécules synthétiques assimilées (médicaments), le « sport » ou plutôt les exercices physiques doux. Élément très important mis en relief de nos jours, le taux de stress, de bonheur, qui vont jouer sur notre taux d’immunité. Heureusement vos animaux n’écoutent pas en boucle les mauvaises nouvelles des médias, mais sont des vraies éponges psychologiques : si vous allez bien, ils vont bien, et à inversement. Une vraie détox est difficile par les plantes seules, l’huile de Haarlem est par contre une solution idéale !

Quelle est l’utilisation numéro une en naturel ?

Nous trouvons bien sur les antiparasitaires et vermifuges naturels. Ensuite notre produit star est le Bien Être Articulaire, car la médecine classique n’a pas grand-chose à part des anti-inflammatoires chimiques pour des courtes durées, et néfaste à long terme pour son organisme…

En naturel en plus de calmer les inflammations nous allons agir pour aller à l’encontre de la dégradation des cartilages par exemple. Nous allons également privilégier une meilleure vascularisation pour amener au mieux les nutriments. En second temps arrive les antiparasitaires et vermifuges à base de plantes.

Rencontrez vous des animaux en carence ?

Tout comme l’homme, nos animaux sont susceptibles d’être en carences. C’est un fait avéré. Notre environnement et l’alimentation a fortement changé dans le mauvais sens depuis 100 ans. Les 7 principaux oligoéléments majeurs sont le calcium, magnésium, potassium, phosphore, soufre, sodium et chlore. On retrouve ici une nouvelle fois le soufre tant en besoin aussi bien pour l’homme et l’animal. Les carences sont également fonction de votre environnement, l’alimentation bien entendu, et de l’activité physique de votre animal. Il va plus ou moins consommer son carburant…

Quelle phyto pour les jeunes ?

La priorité pour les jeunes sujets est leur bonne croissance. Ils n’ont pas encore l’organisme intoxifié, mis à part les multiples vaccinations (autre sujets). Il est néanmoins intéressant de leur apporter une multitude d’aliments le plus varié possible. Le naturopathe Yves Cassard explique dans son dernier livre, l’importance crucial d’apporter plusieurs types de protéines et du collagène, ce qui boost l’assimilation des acides aminés par 2 par 5 par 10 ! Évitez donc une mono alimentation. Complétez même pendant la gestation avec de bons omega 3 (le Krill par exemple) et de la levure de bière (complexe de vitamines B en autres). Il est aussi extrêmement important de construire une flore intestinale solide et varié, source d’une excellente immunité !

Quelle phyto pour les sujets plus âgés ?

A partir de la moitié de l’âge théorique de votre animal, il faut considérer qu’il est en carence, et commence à trop accumuler de toxiques. Plus de la moitié des chats par exemple auront des difficultés urinaires (leur point faible). Plus de la moitié des chiens auront des difficultés articulaires. Un drainage est nécessaire pour les premiers et un bien-être articulaire est à apporter pour les seconds. Ensuite il faut agir en préventif bien avant et effectuer quelques cures par an. Le préventif est un remède en OR. Il est invisible, fait croire qu’il n’a pas d’effet, or c’est tout le contraire.

La phyto plutôt en continu ou en cure ?

La phytothérapie est à part quelques exceptions à réaliser en cure. Les exceptions sont les rétablissements de carences, comme font partie les soucis articulaires et les carences alimentaires. Il est également préférable de démarrer en douceur : un jour sur deux, un jour sur trois les premières semaines. Puis il ne faut pas hésiter à faire des poses : relâche le WE par exemple. Et enfin faite des cures de 15 jours à 1 mois, à renouveler plusieurs fois par an. Il faut ainsi tenir compte de l’effet des plantes, qui continuent à agir deux à trois jours après une pause. Il faut également observer l’état de votre animal : va-t-il mieux ? dois-je alléger les doses ? Faire de plus grandes pauses, Etc…

Le drainage ou détox est-il vraiment utile ?

Les 4 principaux « ennemis » sont les toxiques, les carences, les parasites, et les surplus.

Le drainage des métaux lourds, des toxiques, toxines est essentiel. Booster l’organe en Or de l’organisme (le foie) est essentiel également. Enfin il faut faciliter les organes filtrant comme les reins. Il ne suffit pas d’absorber plus d’eau (comme on peut entendre via certaines publicité). Un filtre bouché ne se débouche pas si vous augmentez son débit d’eau…Je dirai encore moins si vous lui apportez encore plus d’eau pollué : eau du robinet par exemple. Préférez si possible une eau osmosée. Les eaux en bouteilles plastiques étant bien entendu mieux que le robinet, mais avec perturbateur endocriniens et résidus polymères…Les divers filtres à eau étant que des filtres grossiers, ne filtrant par exemple par les virus de 5 à 10 nanomètres…idem pour les résidus de médicament, antibiotiques par exemple.

Avez-vous des conseils pour la beauté du poil et de la peau ?

Pour vos animaux un des organes le plus grand est la peau, et bien sur ses poils, surtout pour les poils longs. Il est important en naturel d’apporter des soins internes, comme les bons Oméga3 (huile de poissons ou mieux Krill) et la levure de bière par exemple. Mais il est tout aussi important d’apporter des soins externes. Il s’agit d’un brossage respectueux du poils (avec des spray nourrissants ou démêlant par exemple), et de shampoing et après shampoing naturel non irritant. Le poil, la peau ont besoin de « respirer », d’être « aérer ».

Les parasites externes, mais aussi les dermites, les aoutats, etc…vont adorer se faire une place dans un environnement « sauvage » plutôt qu’entretenu…

Quel est le rôle des animaux et relation avec l’homme ?

L’homme a toujours été entouré de nature. En France une famille sur deux a un animal domestique. Et encore ceci est bridé par nos modes de vie, posez la question à un enfant s’il désire un animal ! Il y a donc derrière cela un besoin relationnel complémentaire du besoin relationnel humain. Des récentes études démontre une meilleure santé et longévité des propriétaires d'animaux. Il n’y a donc pas de hasard. Notre besoin relationnel est crucial, à la fois entre notre espèce, mais avec d’autres, et je complémente avec la nature également. Notez votre plaisir et satisfaction quand vous partez en WE ou en vacances. Vous allez rencontrer l’air pur, la nature, etc…

Et Cette relation avec l’homme concernant les pathologies ?

Comme je viens de le signaler, votre animal est plus qu’un compagnon. Pour notre part, il est surprenant qu’à plus de 50% des cas, on retrouve la même pathologie de l’animal chez l’homme et vice versa ! Certains spécialistes tentent de prouver que votre animal n’est pas là par hasard, qu’il sert « d’éponge » émotionnelle. De notre côté en discutant avec les maîtres on s’aperçoit curieusement que ce sont souvent les mêmes organes que l’on pourrait soigner à la fois pour le maître et pour l’animal…Tendance et fait surprenant à poursuivre en observation !

 

On parle beaucoup d’immunité cette année, quoi dire à propos des animaux ?

En fait ce sont des réflexions qui sont très intéressantes, malgré le contexte. Car la plupart de l’explosions des pathologies sont dues à la faiblesse des immunités. Et ce qui est valable pour un organisme humain et quasi valable pour l’organisme de vos animaux. Nous sommes tous des êtres vivants. Les bactéries, les virus, les champignons, cohabitent et nous utilisent comme support de reproduction depuis la nuit des temps. Seul une faille, ou faiblesse dans note immunité peut ouvrir un champ plus grand à une invasion ou une pathologie alarmante.

Que faire pour améliorer l’immunité de nos animaux ?

Sans reparler alimentation, et des aides complémentaires des plantes ou autres, il faut véritablement soigner son environnement, ce qu’on appelle son écologie. Votre compagnon c’est votre quasi double, ou votre « éponge », un des premiers moyens est donc que vous soyez également au top de votre forme, mentale et physique. La boucle est bouclée…

Par contre, pas de faux semblant, l’animal à l’inverse de l’humain, ne vas pas tomber dans le piège de faux discours et fausses attitudes. L’animal « ressent » pour n’utiliser que ce terme votre vérité vraie. Et comme pour votre propre immunité, il faut être dans la joie de vivre, le bonheur, fuir le stress, faire de l’exercice ensemble, prendre le soleil, la nature…

Est-ce que l’alimentation et les actions naturelles sont liées ?

C’est un point crucial. Si l’on exclut les problèmes héréditaires et génétiques, tout organisme est capable de se gérer en complète autonomie. Les soucis de maladie vont survenir si par contre l’animal sera en carence ou avec un apport de toxiques pendant de longues périodes. Nous avons industrialisé l’alimentation animal car c’est une manne énorme économique, environ 5 milliards d’euros par an en France. Aux prémices elle fut de qualité, puis toujours par soucis de plus de marge et de concurrence, nous avons constaté une dégradation des contenus et ingrédients. Prise de conscience oblige on trouve depuis quelques années de nouvelles alimentations avec un retour aux principes de base. C’est une excellente chose !

Comment communiquez pour le bienfait du naturel ?

En fait, curieusement, l’intelligence humaine et son bon sens viennent en force tout seul vers le naturel. Les gens se renseignent de plus en plus et font plus attention à leur santé, à leur alimentation, à la façon dont ils vont se soigner ou mieux se prévenir. Les femmes sont en avance sur ce sujet, plus sensibles et plus réfléchies sur le bien-être. On a coutume de dire que les USA sont toujours en avance de 10 à 15 ans sur l’Europe, ils sont d’ailleurs plus consommateur de bio que nous, et bien je dirai que pour les femmes c’est aussi toujours 10 à 15 ans d’avance par rapport aux hommes en général !

Ensuite la meilleure façon de communiquer c’est sur les résultats, et sur ce point les réseaux sociaux sont un excellent vecteur. A l’opposé nous avons les publicités qui vantent à coup uniquement de répétitions tel ou tel produits. Ici aussi nous évoluons…

Quels sont vos conseils ?

Tout d’abord privilégier la meilleure alimentation possible. En fonction de vos moyens et de vos priorités utilisez le naturel, le cas échéant les meilleures croquettes ou terrines possibles avec de vraies ingrédients aux proportions adaptées

Utilisez la meilleure médecine en fonction de chaque pathologie. Je rencontre de plus en plus de personnes avec l’intelligence du bon sens naturel. On ne se posait pas autant de bonnes questions il y a 10 ans, 20 ans, ou 30 ans. Vous regardez de mieux en mieux les étiquettes, les provenances, et les nécessités réelles.

Et enfin Privilégier le préventif : les symptômes d’une maladie n’arrivent pas subitement, et mieux on anticipe et plus longue sera leur vie et agréable avec vos amours à quatre pattes.